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Kintsugi

Kintsugi, peinture de la déesse de l’eau réparatrice

 

Pensée : Image avec infobulle

Tu as eu l’impression que ton cœur brisé ne pourrait plus jamais être reconstruit. Mais, tout comme le maitre céramiste redonne naissance au vase craquelé en remplissant ses fissures d’or, ton cœur aussi connaîtra un renouveau. La vie est faite de vallées et de montagnes que tu arriveras à traverser.

 

Le tableau « Kintsugi » tire son nom d'une technique japonaise que l’on peut traduire par « jointure en or ». Elle sert à réparer des céramiques au moyen d’une laque saupoudrée de poudre d’or afin de leur donner une seconde vie. Plutôt qu'un simple moyen de réparation, le kintsugi célèbre les fêlures, les rendant précieuses et visibles, à l’image des blessures du cœur que l’expérience et la résilience transforment en force. C’est ce qu’évoque cette peinture à travers ce personnage féminin qui semble insuffler une énergie bienveillante à un cœur en suspens afin de le ressouder avec des jointures d’or.

La scène se déroule dans un cadre rectangulaire à la bordure épaisse, dont les angles sont coupés par un arc de cercle vers l’intérieur, formant ainsi une sorte de miroir ouvrant sur un monde magique. Ce cadre noir est décoré de traits et de motifs floraux ou solaires dorés, renforçant l’aspect mystique de la composition et donnant l’impression d'un portail vers une autre dimension, celle de l'introspection et de la transformation.

Le fond montre un paysage brumeux et nuageux. Dans la partie haute, le ciel est obscurci par des nuages aux teintes roses et violettes, tandis que la partie basse est envahie d’une brume bleutée parsemée de bulles violettes et roses flottant dans l’air. Cette atmosphère vaporeuse confère une impression d’iréalité, comme si la scène se situait entre deux mondes. Des branches d’arbres fleuris d’orange émergent de la partie haute du cadre, tandis qu’au sol, une multitude de fleurs orange et blanches apparaissent à différentes étapes de floraison, symbolisant le cycle de la vie et la renaissance.

Le point focal de cette œuvre est le personnage féminin central, une entité qui semble à la fois déesse et esprit de l’eau. Elle flotte dans l’air, dépourvue de jambes, son corps se prolongeant en une forme de goutte d’eau qui s’arrondit en demi-cercle. Ses bras sont repliés et ramenés devant son buste, encadrant un cœur rouge qu’elle tient avec une concentration presque rituelle. Ses amples manches, qui forment également deux grandes gouttes d’eau, se referment au niveau de ses mains, accentuant encore son lien à cet élément fluide.

Ses très longs cheveux roux tombent en cascade sur les trois quarts de son corps, semblant s'écouler comme une rivière. Son visage, rosi par l’effort, exprime une solennité mêlée à une tendresse protectrice. Ses grands yeux bleus fixent le cœur avec intensité, toute son attention portée sur la tâche à accomplir. Un symbole solaire est tatoué sur son front, tandis que sous chaque œil, un petit cœur noir accentue l’expression de dévotion et de compassion qui se dégage de sa figure.

Son vêtement bleu foncé est ornementé de petits soleils dorés et de motifs de nuages stylisés inspirés du tachiwaki, un motif japonais signifiant « vapeur qui monte ». Ce symbole de l'eau sous sa forme la plus évanescente évoque le flux constant de la vie et la manière dont les défis, tels la vapeur, s'élèvent doucement avant de se dissiper. La partie basse de sa tenue, séparée par une ceinture violette à points dorés, forme un patchwork de motifs évoquant un paysage montagneux, dans des teintes de bleu et de vert. Certains de ces motifs représentent des feuillages, d’autres des formes géométriques, des ondulations ou des nuages stylisés, renforçant encore l’idée d’un monde où les éléments naturels s'entrelacent harmonieusement.

Toute son intention est portée sur le cœur rouge en suspens entre ses mains, auréolé d'une lumière blanche et bleu clair. Des veines dorées courent sur sa surface, rappelant la technique du kintsugi. Le rouge ardent du cœur incarne la vie et la passion, tandis que l’or des jointures évoque la guérison et l’acceptation de ses blessures comme une partie précieuse de soi. Ce symbole puissant suggère que cette femme cherche à ressouder un cœur brisé, non pour masquer ses fêlures, mais pour les honorer.

Différents indices laissent entendre que cette entité est intimement liée à l'eau, un élément fluide qui s’immisce partout et, avec le temps, vient à bout de tous les obstacles. L’eau, douce et implacable à la fois, est l’élément du changement, de l’adaptation et du renouveau, tout comme cette figure féminine qui s'attelle à la reconstruction du cœur. Sa présence évoque ainsi une puissance à la fois délicate et irrésistible, celle de la guérison et de la transformation.

 

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Par Emmanuelle Guyon.

Tags : femme, déesse, ciel, eau, kintsugi, symbole, résilience, japonais, Japon, cœur, réparation, renaissance, vapeur, tachiwaki, aura, guérison, transformation